L'Iran a une fois de plus appelé les pays de la région à prendre des mesures collectives pour mettre fin immédiatement aux crimes du régime israélien et renouveler l'accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
Lors d'une conversation téléphonique avec son homologue égyptien Badr Abdelatty mercredi, le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi a déclaré que la fin des crimes israéliens et le rétablissement de l'accord de cessez-le-feu à Gaza sont essentiels à la résolution d'autres crises régionales.
Les ministres des Affaires étrangères iranien et égyptien ont exprimé leur profonde préoccupation face à l'escalade des attaques israéliennes dans la région à la suite des actes d'agression du régime israélien à Gaza, au Liban et en Syrie et des frappes aériennes continues contre le peuple yéménite.
Ils ont souligné la nécessité d’une action diplomatique accrue pour réduire les tensions et prévenir une crise généralisée en Asie de l’Ouest.
Les deux hauts diplomates ont également échangé leurs points de vue sur les pourparlers indirects entre l'Iran et les États-Unis, qui devraient s'ouvrir samedi dans la capitale omanaise Mascate.
Israël a repris sa campagne génocidaire à Gaza le 18 mars, en violant une trêve fragile signée deux mois plus tôt avec le Hamas, et a réintégré ses troupes dans la région palestinienne sous blocus. Au cours des trois semaines qui ont suivi, le ministère de la Santé de Gaza affirme que les frappes militaires israéliennes ont tué près de 1 500 Palestiniens.
Depuis fin mars, Israël a ordonné aux Gazaouis de quitter le territoire situé aux abords de la bande de Gaza pour créer ce qu'il prétend être une zone de sécurité ; les habitants craignent que l'objectif soit de dépeupler définitivement des pans entiers du territoire.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis d'intensifier les attaques dans le cadre d'un plan plus large aligné sur la proposition du président américain Donald Trump de déplacer de force les Palestiniens de Gaza.
Dans un communiqué publié mercredi, le ministère de la Santé de Gaza a averti qu'au moins 60 000 enfants souffraient de malnutrition sévère et de maladies ou complications associées.
